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Ironman : Réussissez votre natation

La natation est certaine la partie de course la plus difficile à appréhender.

Evitez les lunettes suédoises, vos lunettes ne doivent pas vous blesser en cas de chocs. Adaptez les optiques aux conditions extérieures et n’oubliez pas que le soleil peut se lever durant la première partie de la course.

5 mn avant le départ, buvez quelques gorgées de votre boisson énergétique…. Le but n’est pas seulement de vous hydrater mais aussi d’assurer une certaine activité à votre estomac et à vos intestins, afin que ces derniers ne se mettent pas en position de veille. La position horizontale et l’afflux sanguin au niveau des muscles sollicités en natation augmentent ce risque et souvent, le redémarrage de ces organes est difficile et peut entraîner une mauvaise assimilation des premiers apports énergétiques et provoquer des douleurs.

Vous aurez choisi votre emplacement bien à l’avance en connaissant parfaitement le parcours. Si vous êtes bon nageur, placez-vous en première ligne afin de partir vite et de ne pas être gêné. Dans le cas contraire, essayez de trouver une place qui vous permettra de parcourir la plus petite distance possible et même si c’est très aléatoire, d’être le moins gêné possible. Enfin dans tous les cas, restez zen, le départ est toujours impressionnant mais il n’est pas dangereux. Si le début de course est un peu mouvementé et que vous perdez 5’, restez positif, la journée sera encore longue.

La respiration est importante notamment lors du départ. Les séances planifiées dans le programme proposé dans ce livre contenaient des exercices avec des temps de respiration différents. Si vous les avez réalisés, vous êtes à présent capable de nager en respirant tous les deux, trois ou quatre temps et également de respirer en frontal c’est-à-dire en regardant devant vous. Lors du départ, respirez en deux temps, puis 300-400m après, respirez tous les 3 temps en plaçant votre nage. Respirer ainsi permettra d’équilibrer votre nage et de vous orienter plus facilement.

Si une sortie à l’australienne, c’est-à-dire, une sortie à mi-parcours natation sur la terre figure au programme, ne cherchez pas à courir vite. En effet, généralement longue de 100m, il sera toujours préférable de marcher rapidement en remettant par exemple vos lunettes en place, de replonger et de vous relancer, plutôt que de se précipiter. En effet, dans ce dernier cas, le fait de se redresser et de passer de la natation à la course à pied fera monter vos pulsations cardiaques et vous aurez beaucoup de mal à retrouver de bonnes sensations une fois à nouveau dans l’eau.

Durant les derniers 200m, augmentez vos battements de jambes afin de redistribuer en partie l’apport sanguin vers vos membres inférieurs et d’augmenter votre rythme cardiaque. Ceci vous permettra d’aborder la transition dans les meilleures conditions.

Souvent une table de ravitaillement est présente à la sortie de l’eau. Prenez un verre d’eau, notamment si vous avez nagé en mer, pour diluer le sel et l’eau bus durant la natation

Bon courage à tous.